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Plaque en hommage à Sidonie FOURTICQ-CASSOU, résistante

la plaque dans son environnement
la plaque


Adresse

29 rue Amiral Pottier, cimetière municipal (carré L - carré du Souvenir Français)

Présentation

Date de la pose

12 septembre 2019 (75ème anniversaire de la libération de Rochefort)

Origine de la pose

Amicale du souvenir du maquis et régiment FFI Bir'Hacheim (FFI : Force Française de l'Intérieur)

Dimensions

30 cm X 21 cm

Matériaux

Plaque composite plastifiée

Inscription (texte complet)

à la mémoire de
Sidonie Fourticq-Cassou
Résistante, Infirmière
au Régiment FFI Bir'Hacheim

« Simone Fourtik » décédée à Rochefort
le 12 septembre 1944 à l’âge de 23 ans

75e anniversaire

Autres commentaires

Sidonie FOURTICQ-CASSOU (1921-1944) est née Sidonie ROUTY, le 3 juin 1921 à Bazac, commune du sud de la Charente. Elle est reconnue par Antoinette ROUTY, sa mère, le 23 juin 1921, et par Paul FOURTICQ, le 3 mai 1924, à Saint Aigulin (17).
En 1941, elle a une fille qui portera son nom. En raison de son engagement dans la Résistance, elle confie son enfant à ses parents, qui habitent Saint-Aigulin (17).
Fin août 1944, elle signe comme infirmière au maquis Bir'Hacheim, auquel son père et ses deux frères appartiennent. Formé en 1943 par le regroupement des maquis charentais, le maquis Bir'Hacheim est l'un des plus importants de la région Poitou-Charentes (3000 hommes en juillet 1944).
Angoulême est libéré fin août, puis ce sera Jarnac et Cognac. Sa compagnie rejoint alors la colonne FFI qui libère Matha, Saint-Jean-d'Angély et Surgères.
Le 12 septembre, elle prend place dans un camion des FFI qui se dirige vers Rochefort après avoir libéré Saintes et Tonnay-Charente. Le camion tombe en panne à l'entrée de Rochefort et est pris en remorque. Sidonie, assise sur l'aile avant droite, est violemment projetée dans un canal proche de l'usine des Bois Déroulés, lors d'un freinage. Touchée à la tête, elle meurt peu après, à l'hôpital. Son inhumation a lieu au cimetière de Rochefort, le 14 septembre 1944. Déclarée « Morte pour la France », elle est transférée en 1982 dans le carré du Souvenir Français.
La plaque est dévoilée par sa fille, Josette BORDAT, âgée de 78 ans, habitant Coutras (33), et Caroline CAMPODARVE, première adjointe au maire de Rochefort et conseillère départementale.

Sources

  • Cotes archives :
    • Sud-Ouest du 10 septembre 2019 - « La victime méconnue de la Libération ».
    • Sud-Ouest du 14 septembre 2019 «  Émouvant hommage à Sidonie Fourticq-Cassou au cimetière ».
    • Dossier du Service des Archives Municipales de septembre 2019 : recherches effectuées à l’occasion de la création de la plaque commémorative.

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